Erwin Wurm : Narrow House<
Erigée au milieu de l'Avenue Foch, la maison de 18 par 1.30 mètre est étonnante.
Vraiment étrange cette maison. Tout y est étroitisé : les pièces, les meubles et les objets ; rien n'y échappe. On dirait qu'elle est passée dans une machine à rouleaux qui aurait écrasée ses bords.
Même les couloirs, qui ne font pas plus de quarante centimètres, nous obligent à adopter "la technique du crabe" pour les traverser et bien sûr, il est impossible de s'y croiser.
Avec cette "maison", l'artiste souhaite pointer du doigt la notion d’étroitesse d’espace et d’esprit.
La visite est rapide, cinq minutes suffisent, mais c'est très drôle.
Réalisées sans trucage, aucune des photos n'a été modifiée.
Autres oeuvres
Trois sculptures de Wurm sont aussi visibles cet été au Havre : la "Fat Car" à l'Hôtel Dubocage de Bléville, "Big Coat" et "Kiss" dans les Halles Centrales.
Erwin Wurm
Né en 54 en Autriche, son oeuvre tend vers la critique de la société de consommation. Dans ses expositions il montre des corps, des maisons ou des objets distendus, ramollis et gonflés où la déformation change leurs valeurs symboliques de richesses ou d’appartenance sociale pour mieux illustrer les absurdités de notre monde.
Même les couloirs, qui ne font pas plus de quarante centimètres, nous obligent à adopter "la technique du crabe" pour les traverser et bien sûr, il est impossible de s'y croiser.
Avec cette "maison", l'artiste souhaite pointer du doigt la notion d’étroitesse d’espace et d’esprit.
La visite est rapide, cinq minutes suffisent, mais c'est très drôle.
Autres oeuvres
Trois sculptures de Wurm sont aussi visibles cet été au Havre : la "Fat Car" à l'Hôtel Dubocage de Bléville, "Big Coat" et "Kiss" dans les Halles Centrales.
Erwin Wurm
Né en 54 en Autriche, son oeuvre tend vers la critique de la société de consommation. Dans ses expositions il montre des corps, des maisons ou des objets distendus, ramollis et gonflés où la déformation change leurs valeurs symboliques de richesses ou d’appartenance sociale pour mieux illustrer les absurdités de notre monde.
