Lyon capitale des Gaules

Lyon, capitale des Gaules
Une très belle ville que nous avons aimé visiter.
Week-end rapide mais intense dans la famille, visite guidée du centre touristique et spécialités locales au programme.

Vendredi
Après notre arrivée en début d’après midi, un rapide déjeuner. Nous commençons notre visite par le Parc de la Tête d’Or. Ouvert en 1875, cet espace de 117 hectares au coeur de Lyon propose de nombreuses animations : pédalos, rosalies, petit train, jeux, etc... Et un zoo ! Girafes, crocodiles, singes, lions, pélicans et beaucoup d’autres animaux à découvrir.


Ensuite, petit apéro dans un bar "rooftop" Les Muses de l'opéra sur le toit de l'Opéra National de Lyon. Nous devons attendre de longues minutes avant de prendre place dans l'ascenseur qui nous mène en haut.
Une jolie vue sur l’Hôtel de Ville et, en arrière-plan, la colline de Fourvière d’où domine la Basilique Notre-Dame que nous avons prévu de visiter demain.
Retour à la maison pour le dîner et, après une séance du "jeu des animaux", nous ne nous couchons pas trop tard car la journée de demain promet d’être bien remplie.

Samedi
Effectivement : petit-déjeuner (pains au chocolat blanc et petites brioches aux pralines roses de Lyon), douches, remplissage de sac à dos et c’est parti !

Face à l’Hotel de Ville, la place des Terreaux est placée sous le signe des arts avec la Galerie des Terreaux, le Musée des Beaux Arts de Lyon et La Réunion des Musées Nationaux et Grand Palais. En son centre se dresse la fontaine Bartholdi "Char Triomphal de la Garonne".
Destinée en premier lieu à la ville de Bordeaux, elle fût rejeté à deux reprises pour son coût élevé. C’est finalement Lyon qui l’acquière et l’inaugure en 1892.


La primatiale Saint-Jean-Baptiste-et-Saint-Étienne (dite aussi, plus simplement, cathédrale Saint-Jean) renferme l’une des plus anciennes horloges astronomiques d'Europe.
Cette horloge à rouages a été installée en 1379 et devrait finir d'être restaurée fin 2018, mais malheureusement le temps est compté, car sur le cercle du calendrier, il n'ira pas plus loin que 2019.


La prochaine visite est pour la Basilique Notre-Dame de Fourvière. Accessible par un chemin ou un escalier pentu, nous avons préféré utiliser le funiculaire car on a encore pas mal de "marche" à faire dans la journée.
C'est à la suite d'un voeu en 1642 pour éloigner une épidémie de peste qu'un pèlerinage est constitué ; puis l’idée de construire une basilique prend forme vers la fin du XIXe siècle en remerciement pour la protection de la ville pendant la guerre franco-allemande de 1870. Surplombant la ville, cette basilique recèle des trésors de représentations de la Vierge Marie venant de toutes les directions : Afrique, Lyban,... et même de Chine.


La vue sur Lyon depuis cette hauteur est juste magnifique. Toute la ville est sous nos yeux et, en regardant bien à l’horizon, on peut distinguer le Mont Blanc.

Allez, on rentre. Le temps de descendre la colline, il sera l’heure de déjeuner. Il faut reprendre des forces pour continuer notre périple.

Pour démarrer cet après-midi, on prend le métro (on ne peut pas tout faire à pied quand même !). On s’arrête devant le Musée des Confluences, là où se rejoignent le Rhône et la Saône.
D’une architecture qui rappelle un nuage, il est fait de verre, de béton et d’inox. A l’intérieur s’exposent sciences, techniques et sociétés de la préhistoire à nos jours.


Nous longeons ensuite ce qu’on pourrait appeler "le Quai des Architectes", le quai Rambaud. D’abord rasé, carte blanche a été donné à différents architectes pour sa reconstruction. On peut dire qu’ils se sont lâchés !
Entre le siège international d’Euronews, ce cube vert-pomme, des bureaux dans un bâtiment orange aux murs troués façon gruyère et un autre ressemblant à un échafaudage pas terminé, il reste cependant quelques constructions futuristes dans un esprit classique.
Siège International d’Euronews

Au bout du quai nous arrivons au Centre Commercial Confluence.
Construit dans la lignée d’un bâteau de croisière avec trois "ponts" au sol parquet, il contient une centaine de boutiques, restaurants et un cinéma. Il est impressionnant, même s’il est plus petit que celui d’Atlantis à St Herblain (Bisous M’man et Frérot).


Nous rejoignons les berges du Rhône pour s’assoir sur un banc et laisser les enfants s'amuser sur des jeux d’eau.
Un peu plus tard, nous dînons au Star Ferry. Un petit conseil : si vous avez l’occasion d’y manger un jour, ne prenez pas un plateau de charcuterie et un plateau de frites par personne... C’est ce qu’on a prit pour quatre !

Fin de soirée, début de nuit, on n’a pas mit longtemps à s’endormir.

Dimanche
Après la dégustation de la grosse brioche aux pralines achetée la veille dans une Boutique Pralus, nous nous lançons dans la préparation d’un pique-nique car aujourd’hui nous nous rendons au Grand Parc de Miribel Jonage.
Ça pour être grand, il est grand ! Tout autour du lac, les touristes apportent tentes, tables, barbecues et mêmes les balançoires à pendre aux branches. Ils passent ainsi leur journée entre grillades, baignades et bronzage. Les enfants se sont baignés tout l’après-midi, qui est passé à une vitesse folle.
Et bien entendu, les moues boudeuses lorsqu’il a fallu partir.

De retour à Lyon sous un soleil éclatant, nous décidons de nous rafraîchir à la terrasse du "Mirabelle", artisan glacier sur la place des Terreaux.
Plateau dégustation aux boules artisanales, 8 parfums différents : kinder bueno, rose, chocolat blanc, m&m's, spéculos, framboise, rhum-raisin, mojito, le tout accompagné d'une chantilly au caramel. Excellent !


Nous voilà de nouveau dans les petites rues étroites du Vieux Lyon. et nous apprenons ce que sont les traboules.
La traboule est un passage couvert réservé aux piétons qui permet de circuler d'une rue à l'autre en passant sous les habitations, à travers des cours et des escaliers. Elle fûrent très utiles aux résistants pendant la seconde guerre mondiale. Il y en a près de 200 dans le quartier du Vieux-Lyon, mais beaucoup sont fermées ou condamnées. Toutefois, certaines restent ouvertes au public.


Avant de traverser la Saône, les pieds dans les brumisateurs, nous regardons avec intérêt La statue "The Weight Of Oneself", créée par les artistes scandinaves Elmgreen et Dragset en 2013.
Elle représente un homme debout portant un autre dans ses bras, et les deux personnages sont identiques. L’homme semble être son propre fardeau mais aussi son propre sauveur. A méditer car elle se trouve en face du Tribunal.
The Weight Of Oneself

La Place Bellecour est le dernier site que nous visiterons. Cette place, la plus grande de la ville, est le point kilométrique 0 de Lyon : toutes les distances sont comptées à partir d'ici.
Elle est dominée par la statue équestre en bronze de Louis XIV, du sculpteur François-Frédéric Lemot en 1825. Coulée à Paris, elle est arrivée à Lyon sur un attelage traîné par vingt-quatre chevaux. Son entrée dans la ville fut l'occasion de grandes fêtes.
Nous descendons ensuite la "Rue de la Ré" (pour République), sous la surveillance du Coq doré en haut de la tour du cinéma Pathé pour la fin de cette fabuleuse visite de Lyon.


Lundi
Déjà le départ. Un week-end passé très vite, trop vite même, et nous rentrons la tête remplie de souvenirs.

Lyon est une ville magnifique, il est sûr et certain que nous reviendrons car on n'a pas vu le quart de la moitié de ce qu'il y a voir comme le Musée d'Histoire de Lyon, le Petit Musée de Guignol, la Fresque des Lyonnais ou le Théâtre antique de Lyon.

Et il faut avouer aussi que nos guides sont bien sympathiques ! Merci à eux pour ce superbe week-end. Bisous.



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