19 02 2021
Journée Mondiale du Pangolin
"Je voudrais présenter ici mes excuses au pangolin. [...] De ma vie, je n’ai jamais eu à me plaindre d’un pangolin."
Pierre Desproges (1986).
Pierre Desproges (1986).
Ce petit animal, coupable idéal de la pandémie de Covid19 qui secoue la planète depuis plus d'un an, était à peine connu par la plupart d'entre nous. Les seuls pangolins que je connaisse sont Bic et Bac des "Mondes Engloutis".
C'est pourtant un mammifaire insectivore pacifique, inoffensif et que la vie en captivité stresse au plus au point. Son nom vient du malais "pang goling" (celui qui s’enroule) parce qu’il se met en boule devant un danger ou un prédateur.
En 2011, il est décidé que le 3ème samedi de février, qui tombe le 20 cette année, sera la journée mondiale du pangolin afin de sensibiliser au massacre de cette espèce chassée pour sa chaire, pour ses écailles aux soi-disant propriétés médicales et pour son cuir que l'on retrouve sous forme de ceintures ou de portefeuilles.
En 2016, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) l'a interdit de vente, mais malgré cela il est toujours le mammifère le plus braconné au monde.
Et voilà qu'en 2020, on lui colle le Covid sur le dos !
Mais pourquoi tant de haine ?
Sans que l'on sache exactement d'où est parti la pandémie, le pangolin est déclaré innocent car le génome de son coronavirus est trop éloigné de celui de l'Homme qui, si l'on suppose que c'est lui-même qui a créé ce virus, n'est peut-être qu'à la recherche d'un bouc-émissaire : une autre espèce qui serait incapable de se défendre ; une espèce à qui faire porter le chapeau.
Le prochain nominé est...
C'est pourtant un mammifaire insectivore pacifique, inoffensif et que la vie en captivité stresse au plus au point. Son nom vient du malais "pang goling" (celui qui s’enroule) parce qu’il se met en boule devant un danger ou un prédateur.
En 2011, il est décidé que le 3ème samedi de février, qui tombe le 20 cette année, sera la journée mondiale du pangolin afin de sensibiliser au massacre de cette espèce chassée pour sa chaire, pour ses écailles aux soi-disant propriétés médicales et pour son cuir que l'on retrouve sous forme de ceintures ou de portefeuilles.
En 2016, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) l'a interdit de vente, mais malgré cela il est toujours le mammifère le plus braconné au monde.
Et voilà qu'en 2020, on lui colle le Covid sur le dos !
Mais pourquoi tant de haine ?
Sans que l'on sache exactement d'où est parti la pandémie, le pangolin est déclaré innocent car le génome de son coronavirus est trop éloigné de celui de l'Homme qui, si l'on suppose que c'est lui-même qui a créé ce virus, n'est peut-être qu'à la recherche d'un bouc-émissaire : une autre espèce qui serait incapable de se défendre ; une espèce à qui faire porter le chapeau.
Le prochain nominé est...
