Sonic

Sonic The Hedgehog
Sonic, le petit hérisson bleu, est mon personnage préféré des jeux vidéo des années 90. Que d'heures passées devant ma télé à bouger comme si j'étais dedans.

Green Hill Zone, Marble Zone, Spring Yard Zone, Labyrinth Zone, Star Light Zone, Scrap Brain Zone, Final Zone... des noms évocateurs pour toute une génération de joueurs, et maintenant des plus jeunes car le rétrogaming est à la mode.

Pourquoi Sonic et pas Mario ?
Bien que ma première expérience vidéoludique se soit faite sur une Game&Watch double-écran de 1983 en compagnie de Mario, personnage crée par Shigeru Miyamoto trois années auparavant, avec pour la première fois à l’écran son frère Luigi, et que ma rencontre avec Sonic a eu lieu bien après (8 ans en jeu vidéo, ça fait des siècles) ma préférence est toujours du côté du hérisson, surtout dans son design en peu moins manga d’avant 1997.
Alors pourquoi Sonic et pas Mario : parce-que Sonic sort un film en fin d’année...
Mario aussi...
Ouais... Et alors... Je préfère Sonic.

La guerre des manettes
Au début des années 80, le marché des jeux est était envahi de jeux de plus ou moins bonne qualité (voire mauvaise). C’est sur ce terrain que Sega et Nintendo vont se livrer une véritable guerre abandonnant Atari et consorts loin derrière.
À coup de consoles dans le salon des joueurs : il faut une bonne machine et de bons jeux pour se retrouver dans un maximum de foyers. Une marque passe devant l’autre, et l’année suivante c’est l’inverse.
Cependant Nintendo a un avantage... Un très gros avantage : Mario.
Mario est depuis de nombreuses années une star des jeux vidéo, Nintendo et le plombier sont indissociables.
En 1988 au Japon, Sega lance son dernier atout : la MegaDrive 16 bits. Une machine puissante avec de beaux jeux, rapides et fluides pour l’époque.
Elle arrive aux USA en 1989 et s'étend au reste du monde en 1990, laissant Nintendo un peu à la traîne.
Pour conforter sa place de leader du moment, Sega doit frapper fort : se trouver une mascotte, faire d’elle la star d’un jeu et faire de ce jeu un incontournable.

Un concours interne
La firme organise un concours qui donnera lieu à des propositions très variées. Un loup, un rat, un lapin, un petit hérisson bleu et aussi un bonhomme rondouillard à grosses moustaches.
Le premier retenu est le lapin. Un jeu de plateforme où il peut attraper et lancer des objets avec ses grandes oreilles. Après quelques brouillons, les programmeurs décident que ce n’est pas le bon personnage pour montrer la rapidité de la machine.
Retour au hérisson imaginé par Naoto Ōshima : Mr. Needlemouse, ce nom est ensuite changé en Sonic, rapport à sa vitesse. C’est un ado de 15 ans, arrogant mais loyal, courageux et très rapide. Peau bleue couleur du logo Sega, chaussures rouge et blanc, quelques étoiles quand il est invincible et le voilà prêt pour le marché américain.

Un succès international
Sa première apparition en janvier 91 n’est pas glorieuse. Il fait le porte-clés accroché au rétroviseur central dans "Rad Mobile", un jeu de simulation de courses de voitures.
Cinq mois plus tard, il devenait le héros de "Sonic the Hedgehog".
C’est une révolution pour la marque, grâce à Sonic elle donne un coup de jeune aux jeux de plateformes. Après un an, Sega baisse le prix de la console et y inclut le jeu Sonic, passant à 65% de part de marché face à Nintendo.
En plein succès, parmi la longue liste des produits dérivés, le hérisson a ses séries télé.

J'ai failli oublier le petit bonhomme moustachu des premières esquisses, vous vous souvenez ? Il est devenu Dr Robotnik.

La fin des hostilités
Il y eu l’échec commercial de la DreamCast en 2001 où Sega décida d’arrêter la production de console de salon pour se consacrer à la création de jeux pour les autres machines.
Et l’impensable arriva le 6 novembre 2007 avec la sortie de "Mario & Sonic aux jeux olympiques", jeu produit par Nintendo SPD et Sega Sports R&D et publié par Nintendo et Sega. L’expérience est une réussite et sera renouvelée à plusieurs reprises.

Un film
Comme dit plus haut, Sonic nous donne rendez-vous le 25 décembre 2019 sur grand écran dans un film "live-action", un mélange de personnages en 3D et d’acteurs réels.
J’ai vu l’affiche, les premières images...


Et je suis perplexe... Pas convaincu du résultat. A suivre.



© leblogduncledid - 23 02 2020