Tex viré de France 2
Il y a quelques jours, dans l'émission "c'est que de la télé" (Julien Courbet - C8), pour la promotion de son DVD, Tex avait précisé que sa blague n'était pas du meilleur goût avant de lancer...
"Les gars, vous savez ce qu’on dit à une fille qui a déjà les deux yeux au beurre noir ? On ne lui dit plus rien, on vient déjà de lui expliquer deux fois."
Aussitôt tout le monde lui est tombé dessus : associations, moralisateurs, CSA, etc... avec pour arguments que la violence faite aux femmes ne doit être pris à la légère. Pour calmer les esprits, France 2 met Tex, l'animateur de l'émission "les Z'Amours", en retrait (logique). Mais ensuite, la chaîne décide d'écarter l'animateur alors que la blague venait de l'humoriste, et sur une autre chaîne !
Fan ou pas fan de Tex, là n'est pas la question. D'accord la blague n'est pas ce que l'on peut appeler de bon goût, cependant l'humour tape souvent là où ça fait mal ! Sinon, ça n'est plus de l'humour.
Il ne faut pas faire d'amalgame (on entend ça partout). Ben allons-y ! Si on part du principe : Tex raconte ça, donc il bat ou est violent envers sa femme. Alors... ...je suis le pire des plus gros salauds que la terre a jamais porté ! Je n'épargne personne : les belges, les suisses, les agriculteurs, les curés, les imams, le pape, les barmans, les clients, les noirs, les arabes, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, etc... Parfois, j'avoues, je vais un peu loin, mais je n'en pense pas un mot.
Il est vrai que je ne passe pas à la télévision.
Des émissions où tout le monde doit dire ce que le public veut entendre, en faux direct pour permettre aux réalisateurs de couper toutes les séquences "dérangeantes" pour telle ou telle partie des spectateurs (imaginez la difficulté de parler de l'obésité dans un couple gay végétarien, dans une émission grand public, sans qu'un invité ne prononce "gros", "gras", "homo" ou "gazon"... sauf dans les émissions médicales bien sûr).
Des "télé-réalité" abrutissantes où les fautes de français côtoient les fautes de bon goût. La production peut toujours se retrancher derrière "la jeunesse" des participants en cas de dérapage.
C'est dans l'air du temps, les médias vont se tourner de plus en plus vers le politiquement correct dansant de temps en temps avec la démagogie.
Depuis des années, les polémiques enflent sur de vieilles oeuvres pour leur côté intolérant, voire raciste comme "Tintin au Congo" de Hergé, Uncle Ben's ou Banania. Faut peut-être revoir un peu l'Histoire et la vie à l'époque. La pipe de Jacques Tati et la clope de Lucky Luke font partie du patrimoine artistique !
Imaginez, dans 50 ans, que tous les films montrant du Coca ou un McDonald's soient censurés pour "le bien sanitaire de tous" : combien d'oeuvres des années 60 à nos jours disparaîtraient des écrans ?
Récemment, Lââm trouve le titre "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie raciste !
M'enfin, je me rassure en pensant que Jean-Marie Bigard fera toujours du Bigard, que Laurent Baffie fera toujours du Baffie et, malgré cette sanction disproportionnée, je me dis qu'il y aura toujours quelqu'un pour franchir la ligne que les "bien-pensants pour les autres" ont posée.
Aussitôt tout le monde lui est tombé dessus : associations, moralisateurs, CSA, etc... avec pour arguments que la violence faite aux femmes ne doit être pris à la légère. Pour calmer les esprits, France 2 met Tex, l'animateur de l'émission "les Z'Amours", en retrait (logique). Mais ensuite, la chaîne décide d'écarter l'animateur alors que la blague venait de l'humoriste, et sur une autre chaîne !
Fan ou pas fan de Tex, là n'est pas la question. D'accord la blague n'est pas ce que l'on peut appeler de bon goût, cependant l'humour tape souvent là où ça fait mal ! Sinon, ça n'est plus de l'humour.
Il ne faut pas faire d'amalgame (on entend ça partout). Ben allons-y ! Si on part du principe : Tex raconte ça, donc il bat ou est violent envers sa femme. Alors... ...je suis le pire des plus gros salauds que la terre a jamais porté ! Je n'épargne personne : les belges, les suisses, les agriculteurs, les curés, les imams, le pape, les barmans, les clients, les noirs, les arabes, les hommes, les femmes, les enfants, les animaux, etc... Parfois, j'avoues, je vais un peu loin, mais je n'en pense pas un mot.
Il est vrai que je ne passe pas à la télévision.
Des émissions où tout le monde doit dire ce que le public veut entendre, en faux direct pour permettre aux réalisateurs de couper toutes les séquences "dérangeantes" pour telle ou telle partie des spectateurs (imaginez la difficulté de parler de l'obésité dans un couple gay végétarien, dans une émission grand public, sans qu'un invité ne prononce "gros", "gras", "homo" ou "gazon"... sauf dans les émissions médicales bien sûr).
Des "télé-réalité" abrutissantes où les fautes de français côtoient les fautes de bon goût. La production peut toujours se retrancher derrière "la jeunesse" des participants en cas de dérapage.
C'est dans l'air du temps, les médias vont se tourner de plus en plus vers le politiquement correct dansant de temps en temps avec la démagogie.
Depuis des années, les polémiques enflent sur de vieilles oeuvres pour leur côté intolérant, voire raciste comme "Tintin au Congo" de Hergé, Uncle Ben's ou Banania. Faut peut-être revoir un peu l'Histoire et la vie à l'époque. La pipe de Jacques Tati et la clope de Lucky Luke font partie du patrimoine artistique !
Imaginez, dans 50 ans, que tous les films montrant du Coca ou un McDonald's soient censurés pour "le bien sanitaire de tous" : combien d'oeuvres des années 60 à nos jours disparaîtraient des écrans ?
Récemment, Lââm trouve le titre "Dix Petits Nègres" d'Agatha Christie raciste !
M'enfin, je me rassure en pensant que Jean-Marie Bigard fera toujours du Bigard, que Laurent Baffie fera toujours du Baffie et, malgré cette sanction disproportionnée, je me dis qu'il y aura toujours quelqu'un pour franchir la ligne que les "bien-pensants pour les autres" ont posée.
